Contrôle & conformité
Outils & logiciels
11 novembre 2025
- 10 minutes de lecture
Depuis la loi de finances 2024, la certification des logiciels de caisse devient obligatoire pour tous les professionnels assujettis à la TVA utilisant un système d'encaissement. Cette réforme, prévue pour septembre 2026, impose des règles strictes. Voici l’essentiel à connaître pour rester conforme et éviter toute sanction.

L’article 286 I 3° bis du Code général des impôts impose l’usage d’un logiciel de caisse sécurisé, certifié, inaltérable, sécurisé, conservant et archivant les données de transaction.
L’obligation ne dépend pas de votre statut ou secteur d’activité. Elle s’applique dès lors qu’un professionnel assujetti à la TVA encaisse des paiements via un logiciel ou système de caisse. Même un commerce sans boutique physique est concerné s’il utilise un outil d’enregistrement.
Régime de TVA : comment savoir si vous êtes concerné par l’obligation ?
Tous les professionnels ne sont pas soumis aux mêmes règles. Cet article vous aide à déterminer votre régime et ses impacts.
Sont concernés :
Si vous êtes assujetti à la TVA et utilisez un logiciel pour enregistrer les paiements, vous êtes soumis à l’obligation de certification.
Le simple fait de facturer manuellement ou d’encaisser par virement ne dispense pas forcément de cette obligation.
Les logiciels de gestion intégrant une fonction de caisse (y compris Excel ou ERP maison) sont également concernés, s’ils enregistrent les flux clients.
Seuil de TVA : comment savoir si vous dépassez le plafond ?
Si vous êtes micro-entrepreneur ou TPE, le dépassement du seuil peut déclencher l’obligation de passer à un logiciel certifié.
Jusqu’à présent, les éditeurs pouvaient délivrer une attestation individuelle de conformité. Cette possibilité est supprimée par la loi de finances 2025.
Dès le 1er septembre 2026, seul un certificat délivré par un organisme accrédité (Infocert ou LNE) sera reconnu.
Les entreprises devront être en mesure de présenter ce certificat à l’administration fiscale à tout moment. À défaut, le logiciel est considéré comme non conforme.
Deux organismes sont officiellement habilités à délivrer un certificat conforme :
Tout autre document, auto-déclaration ou mention sur le site de l’éditeur ne suffit plus. Le certificat doit être daté, traçable et lié à une version précise du logiciel.
TVA et conformité : comment Nautiles fiabilise vos déclarations
L’obligation de certification s’inscrit dans une logique plus large de fiabilité fiscale. Découvrez comment Nautiles sécurise l’ensemble de votre chaîne TVA.
En cas d’utilisation d’un logiciel de caisse non certifié à compter du 1er septembre 2026, l’entreprise s’expose à une amende de 7 500 € par logiciel ou système.
Cette sanction est renouvelable tous les 60 jours si la mise en conformité n’est pas effectuée dans le délai imparti.
Cette pénalité s’applique par point de vente et par dispositif utilisé, y compris en cas de logiciel développé en interne.
Au-delà de l’amende, un logiciel non conforme peut être considéré comme un indice de fraude à la TVA.
Cela peut entraîner :
Que risquez-vous en cas de contrôle fiscal sur la TVA ?
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Avant toute chose, demandez le certificat de conformité délivré par un organisme accrédité à l’éditeur du logiciel.
Ce justificatif doit obligatoirement inclure :
Ce certificat est une preuve technique, conforme à l’exigence posée par l’article 286 du CGI.
Il doit couvrir toutes les fonctionnalités de caisse utilisées : gestion des tickets, conservation des données, archivage automatique, inaltérabilité des écritures.
En cas d’absence ou de doute sur le périmètre couvert, le logiciel est considéré comme non conforme. Une attestation individuelle fournie par l’éditeur ne suffit plus depuis la nouvelle obligation applicable au 1er septembre 2026.
Les organismes accrédités publient régulièrement la liste des logiciels certifiés :
Ces listes précisent le périmètre de certification, la durée de validité, et les versions couvertes.
Un logiciel non référencé, ou dont la version n’apparaît pas, n’est pas conforme.
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Le délai pour se mettre en conformité avec la nouvelle obligation expire le 1er septembre 2026.
Pour respecter cette échéance, chaque entreprise concernée doit :
Cette mise à jour du système de caisse sécurisé doit être réalisée au plus tard en août 2026, pour anticiper toute difficulté technique ou opérationnelle.
Un logiciel conforme doit répondre aux exigences suivantes :
Avant de choisir une nouvelle solution, il est recommandé de :
Il existe deux grandes familles de logiciels de caisse :
Un logiciel non certifié, même s’il est techniquement fiable, ne peut plus être utilisé légalement à compter du 1er septembre 2026.
Plusieurs types de systèmes de caisse existent sur le marché :
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De nombreux clients, en particulier les TPE, PME et micro-entreprises, utilisent encore des logiciels non certifiés ou ignorent l’entrée en vigueur de cette nouvelle obligation.
Le rôle des cabinets est donc d’alerter, d’auditer et d’accompagner ces entreprises dans la mise en conformité avant la date d’entrée en vigueur du 1er septembre 2026.
Une non conformité client peut impacter le cabinet lors d’un contrôle fiscal global ou d’une mission contractuelle mal cadrée.
La réforme impose une évolution des pratiques : la conformité des systèmes de caisse doit désormais faire partie intégrante des missions de révision et de conseil.
Cela implique :
Le lien entre logiciel de caisse certifié et déclaration de TVA fiabilisée est direct :
Le cabinet peut proposer un contrôle global :
Le compte à rebours est lancé : à partir du 1er septembre 2026, tout professionnel assujetti à la TVA utilisant un logiciel ou un système de caisse devra être équipé d’un outil certifié.
Attendre la dernière minute, c’est risquer l’amende, un redressement, ou une mise en cause lors d’un contrôle.
Dès maintenant, vous pouvez :

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Détection des non-conformités avant déclaration
Blocage intelligent en cas d’anomalie
Rapport PDF horodaté et conforme aux exigences fiscales
Tout professionnel assujetti à la TVA qui utilise un logiciel ou un système de caisse doit, à partir du 1er septembre 2026, utiliser un outil certifié par Infocert ou le LNE.
Le logiciel doit garantir : inaltérabilité des écritures, sécurisation des données, conservation pendant 6 ans, et archivage automatique.
Une simple attestation individuelle de l’éditeur ne suffit plus.
L’utilisation d’un logiciel non certifié entraîne :
La date d’entrée en vigueur est fixée au 1er septembre 2026.
À compter de cette date, tous les logiciels ou systèmes de caisse utilisés devront être certifiés, même s’ils sont développés en interne ou intégrés à un logiciel de comptabilité.
Demandez un certificat délivré par un organisme accrédité à l’éditeur de votre solution.
Vérifiez que :
On distingue :
Tous les professionnels assujettis à la TVA qui encaissent des paiements via un logiciel sont concernés :
commerçants, artisans, restaurateurs, prestataires B2C, e-commerçants, professions libérales, TPE, PME, micro-entrepreneurs au-delà du seuil de franchise en base.
Un logiciel de caisse certifié doit garantir :
Ces exigences techniques sont vérifiées lors de la procédure de certification.