05 septembre 2025
- 10 minutes de lecture
La TVA sur les travaux peut vite devenir un casse-tête. Selon la nature du chantier, le type de logement et même qui fournit les matériaux, le taux applicable change. Mal appliqué, il peut entraîner une facture erronée et un risque de redressement fiscal. Ce guide clair vous explique comment distinguer entre 10 % et 20 % de TVA et sécuriser vos projets.
En France métropolitaine, trois taux de TVA pour les travaux s’appliquent selon la nature des prestations réalisées dans un logement, un immeuble ou des locaux à usage professionnel :
Ces taux sont fixés par le Code général des impôts et contrôlés par l’administration fiscale. L’application de la TVA dépend du logement construit, du type de travaux réalisés et des conditions d’application (surface de plancher, usage du bâti, fourniture ou non de matériaux).
À noter !
La DGFiP rappelle que le taux de 10 % s’applique “à l’exception de la part correspondant à la fourniture d’équipements”
Le taux réduit de TVA à 10 % s’applique aux travaux de rénovation et d’amélioration du bâti réalisés dans une maison, un immeuble collectif ou des locaux à usage d’habitation achevés depuis plus de deux ans.
Cela concerne par exemple la pose d’une nouvelle cuisine équipée, la rénovation d’une salle de bain, l’installation de systèmes de chauffage ou d’éléments de second œuvre comme les cloisons, les portes ou les sols.
Le logement peut être une résidence principale ou secondaire, appartenant à un propriétaire bailleur ou à une entreprise mettant le bien à disposition de ses salariés.
Pour bénéficier des taux réduits de TVA, certaines conditions d’application doivent être remplies :
Cette règle permet de sécuriser la facture et d’éviter tout défaut d’application du taux intermédiaire.
Exemple : un artisan installe une nouvelle chaudière dans une maison construite en 1990. Si le matériel est fourni et posé par lui, le client bénéficie du taux de TVA à 10 %.
Le taux normal de 20 % s’applique aux travaux de construction neuve, de surélévation et d’extension de maison ou d’immeuble. Cela inclut aussi les travaux de gros œuvre comme la réalisation de fondations, la création de surface de plancher supplémentaire ou l’aménagement de locaux dans un bâtiment neuf.
Les entreprises du bâtiment facturent ces prestations avec le taux normal, car elles modifient la structure du bâti et créent de nouvelles surfaces soumises à la taxe sur la valeur ajoutée.
Lorsque le propriétaire ou l’occupant achète lui-même les matériaux (fenêtres, appareils électroménagers, systèmes de chauffage, éléments de cuisine ou de salle de bain), ces achats sont automatiquement soumis au taux normal de TVA à 20 %.
Même si un artisan est chargé de la pose, la fourniture n’est pas incluse dans la prestation et doit donc être facturée au taux plein.
Le taux normal concerne aussi les travaux qui transforment un logement existant en immeuble neuf au sens fiscal, par exemple lorsqu’une rénovation équivaut à une reconstruction complète.
Le taux réduit de 5,5 % s’applique aux travaux de rénovation énergétique réalisés dans un logement achevé depuis plus de deux ans.
Cela inclut l’isolation thermique des murs, des planchers et des toitures, la pose de fenêtres double vitrage, l’installation d’une chaudière à condensation, d’une pompe à chaleur, de panneaux solaires ou de systèmes de production d’énergie renouvelable.
Ces travaux doivent améliorer la qualité énergétique du bâtiment et réduire la consommation de chaleur ou d’eau chaude sanitaire.
Selon France Rénov’, le taux de 5,5 % s’applique aux travaux “ayant pour objet d’économiser de l’énergie… isolation thermique, chauffage, ventilation”
Pour bénéficier du taux réduit, le logement doit être une habitation principale ou secondaire, déjà existante, et non une construction neuve.
Le propriétaire ou le locataire doit fournir une attestation à l’artisan, confirmant l’ancienneté du logement et la nature des travaux réalisés.
La facture doit mentionner clairement les équipements installés et leur fonction énergétique. En cas de défaut ou d’erreur, l’administration fiscale peut requalifier l’opération et appliquer le taux normal de TVA à 20 %.
Déterminer le bon taux de TVA ne se limite pas à distinguer entre 10 %, 20 % ou 5,5 %. Plusieurs critères doivent être vérifiés étape par étape pour éviter toute erreur de facturation.
Le taux de TVA applicable à vos travaux dépend de la nature du chantier, de l’ancienneté du logement et des matériaux utilisés. Retenez la règle simple : 20 % pour la construction neuve et la fourniture de matériaux, 10 % pour la rénovation d’un logement existant, 5,5 % pour les travaux énergétiques.
En cas de doute persistant, il est recommandé de solliciter un rescrit fiscal afin d’obtenir une validation officielle de l’administration. Car l’essentiel n’est pas de payer moins, mais de payer l’impôt à son juste niveau.
Nautiles met à votre disposition un outil unique de Contrôle TVA pour sécuriser vos déclarations et gagner du temps.
Analyse automatique de vos bases HT et factures
Détection et correction des incohérences (10 %, 20 %, 5,5 %)
Rapports PDF conformes à l’administration fiscale
Prévention des erreurs invisibles et des redressements
Le taux de TVA dépend du type de bâtiment, de son ancienneté et de la nature des travaux. Les constructions neuves et extensions sont soumises à 20 %. Les rénovations dans des logements existants bénéficient du 10 %. Les travaux énergétiques sont éligibles au 5,5 %.
Les travaux de rénovation, d’entretien et d’amélioration dans un logement achevé depuis plus de deux ans bénéficient du taux de 10 %. Les travaux de performance énergétique comme l’isolation thermique, la pose d’une chaudière ou d’une pompe à chaleur relèvent du 5,5 %.
Le taux de 10 % s’applique si le logement est achevé depuis plus de deux ans et que les matériaux sont fournis et posés par un professionnel. La prestation doit concerner le second œuvre ou l’aménagement intérieur, sans extension ni surélévation.
Attention : si vous achetez vous-même les matériaux, ils seront soumis à 20 %, même si la pose est réalisée par un artisan.
En matière de travaux, trois taux s’appliquent : 20 % (taux normal), 10 % (taux intermédiaire) et 5,5 % (taux réduit pour l’énergie). Chaque taux a des conditions précises d’application fixées par le Code général des impôts.
Vous êtes éligible si votre logement est achevé depuis plus de deux ans et que vos travaux concernent la rénovation, l’entretien ou la performance énergétique. Un professionnel doit réaliser la prestation et émettre une facture conforme avec attestation jointe.
Les travaux de construction neuve, de gros œuvre, de surélévation et d’extension sont soumis au taux normal. Les matériaux achetés directement par le client sont également facturés à 20 %, même si leur pose est confiée à un artisan.